Publié le : 15 février 20225 mins de lecture

Question facile… la musique est rythmé par les silences qui structurent les différentes phases. Et c’est dans le silence que naît la mélodie.

Calme

Nous avons souvent peur du silence, parce que sa vacuité s’apparente au ralenti, à l’ennui , à des choses improductives, et c’est un peu effrayant. Et si on s’entendait penser ? Clignement d’œil

Alors nous remplissons nos vies avec le chaos, le bruit, l’encombrement.

Mais le silence peut être beau, thérapeutique et puissant . Aussi puissant qu’une parole impeccable.

Pouvez-vous rester seul dans une pièce vide?

Pouvez-vous profiter de la joie du calme ?

La plupart d’entre nous ont du mal assis tout seul, tranquillement, sans rien faire. Nous avons besoin de faire quelque chose, vérifier nos mails et les médias sociaux, pour être productif. Rester assis peut être difficile si vous n’avez pas cultivé cette habitude.

J’ai appris.

Tôt dans la matinée, mon café se prépare, je suis assis. Même pendant quelques minutes, dans un premier temps, le silence est instructif. Vous apprenez à écouter vos pensées, à être conscient de vos envies de faire autre chose, de planifier et de fixer des objectifs. Vous apprenez à vous regarder, mais juste rester assis et de ne pas agir sur les pulsions. Vous apprenez à être content de l’immobilité.

Vous apprendrez à savourer le calme. C’est quelque chose que la plupart d’entre nous n’ont pas, du calme, et il faut un certain temps pour s’y habituer.

Lorsque nous conduisons nos voitures ou pendant les repas ou au travail, nous mettons de la musique ou on parle avec les gens ou nous avons la TV. Le silence peut être étonnant, cependant, parce que cela nous aide à calmer, contempler, ralentir pour savourer le vide.

Être seul est une autre des zen habitudes que nous négligeons trop souvent. Quand nous sommes seuls, nous nous rendons sur Internet ou à la télévision pour voir ce qui se passe ailleurs, ce que les autres font ou disent, au lieu de simplement être seul. Cet isolement est une chose nécessaire, qui nous permet de nous retrouver, d’apprendre à se contenter de peu au lieu de toujours en vouloir plus.

Pouvez-vous pratiquer le fait être seul, être encore, en étant au calme?

Juste un peu au début, puis peut-être un peu plus. Écouter, regarder, apprendre sur vous-même. Trouvez le contentement. Besoin de rien de plus.

Il peut devenir le remède à notre stress et aux habitudes qui nous écrasent .

Si nous voulons le calme dans nos vies, comment pouvons-nous le créer?

J’ai été long à l’explorer. Longtemps , ma vie a été bruyante : les enfants , le travail en open space, les lieux publics….

zen habitude : je crée le silence en soustrayant, et j’ai appris à ne pas remplir le vide résultant de l’absence de bruit ou de l’encombrement.

Et ainsi ma vie dans ces moments là est une expérimentation constante avec la soustraction. Quand j’ai soustrait, et appris à aimer le silence , je soustrais un peu plus. La soustraction est un beau processus .

Préférez la soustraction à l’addition- petit clin d’œil à mon ancien métier banquier Clignement d’œil

  • Apprendre à se contenter de peu, ou rien.
  • Sachez que le silence est beau.
  • Retrouvez-vous dans l’espace vide qui en résulte.
  • Videz vos pièces, et ne remplacez que par ce qui produit de la tranquillité pour vous.

Parlez moins, écouter plus, contempler encore plus.

  • Marcher en silence. Regarder les feuilles, leur chute en silence, le murmure du vent.
  • S’assoir dans l’herbe et ne rien faire. Écoutez votre esprit faire du bruit dans le silence, lui permettre de se calmer.
  • Éviter vidéo, iPod, livres, Internet, appareils mobiles, réseaux sociaux, et les fournisseurs d’autres bruits.
    Taisez-vous, afin que la vie puisse prendre la parole.

Et vous, que pensez-vous du silence ? en avez-vous besoin ?