Publié le : 04 janvier 20225 mins de lecture

Emmanuel Kant est un philosophe allemand qui a fondé ce qu’on appelle l’idéalisme critique et est ainsi devenu l’un des penseurs les plus importants des temps modernes. Kant a développé les idées du siècle des Lumières. Il est considéré à la fois comme le perfectionniste et le conquérant de la philosophie des Lumières et a également reçu une forte attention au-delà des cercles d’experts philosophiques. Le thème central de son œuvre est son épistémologie, dans laquelle il traite des fondements de la connaissance humaine.

Les emmanuel kant livres constituent un pilier et un point de départ pour la philosophie allemande moderne, avec des disciples tels que Fichte, Hegel, Schelling et Schopenhauer.

Voici quelques-unes de ses œuvres les plus connues.

Critique de la raison pure (1781) !

La « Critique de la raison pure » est considérée comme l’œuvre principale d’Emmanuel Kant. Dans ce livre, Kant tente de répondre à la question de savoir si la métaphysique peut être comprise comme une science, en établissant des parallèles avec les mathématiques et la physique. Kant conclut qu’il est impossible de concevoir rationnellement des aspects transcendants tels que l’idée de Dieu. Il s’est fait des ennemis, comme le pape lui-même. La plus grande réussite de cette œuvre est la tentative de synthèse des deux principaux courants de la philosophie européenne moderne : l’empirisme et le rationalisme.

Dans « La critique de la raison pure », Kant cherche à formuler des moyens de faire bon usage de l’entendement.

Conscient que nous sommes limités par ce qu’il nous est donné de savoir, nous ne pouvons pas connaître les vérités sur le monde « tel qu’il est en lui-même ». Cela est dû au fait que nous percevons et pensons au monde d’une certaine manière. Il est donc important d’étudier comment la connaissance peut être limitée, car cela conduit à ses possibilités et applications réelles.

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Fondements de la métaphysique des mœurs (1785) !

En 1785, Emmanuel Kant publie le livre « Fondements de la métaphysique des mœurs » dans lequel il tente d’expliquer les bases de la philosophie de la liberté.

Les œuvres Kant expliquent qu’une métaphysique des mœurs a pour but de déterminer et d’expliquer les principes de la moralité. Cela suppose que la force contraignante des lois morales n’est ancrée ni dans la nature humaine ni dans la nature physique, mais uniquement dans la raison.

Quelles sont les qualités d’une personne que l’on peut qualifier de bonnes sans aucune réserve ? Le courage, la détermination ou la raison, selon le caractère, peuvent être mis au service d’actions bonnes ou mauvaises.

Les principes de la moralité doivent être recherchés dans la volonté bonne, qui seule peut compter comme l’essence du bien. La bonne volonté suit exclusivement l’impératif catégorique, selon lequel toute raison subjective d’agir doit en même temps être une loi générale pour tous les êtres rationnels.

Critique de la faculté de juger (1790) !

La Critique du jugement est une œuvre philosophique d’Emmanuel Kant publiée en 1790. Il s’agit de la troisième œuvre majeure de ce philosophe allemand.

Dans ce livre kant développe une esthétique philosophique, une théorie de la nature organique. Ces deux champs d’objets apparemment hétérogènes sont liés par le principe du jugement réfléchi, l’idée d’opportunité, sur laquelle l’homme se fonde tant dans sa réflexion sur les beaux objets de la nature et de l’art que dans son étude de la nature organique. Puisque toutes les fins se rapportent en fin de compte au but ultime de l’homme en tant qu’être moral, la troisième Critique « transcende en définitive les domaines de l’art et de la nature et touche à des questions de philosophie morale et de théologie morale ».

En outre, Kant a découvert dans la faculté subjective de juger ce lien entre les forces émotionnelles humaines qui permet une transition architecturale entre les concepts naturels de l’entendement dans la première et le concept de liberté de la raison dans la deuxième « Critique » et unit la philosophie théorique et la philosophie pratique en un seul système philosophique.